Le Projet de Loi "Narcotrafic" : Surveillance et Réduction des Libertés Financières
Le projet de loi dénommé « Narcotrafic » en France est un exemple du durcissement de la régulation des actifs numériques. Le texte instaure un signalement automatique des transactions en cryptomonnaie supérieures à 1000€, et ce même si elles sont parfaitement légales. Par ailleurs, une présomption de blanchiment d’argent est introduite pour les cryptomonnaies anonymes. Si la lutte contre le crime organisé et le blanchiment d’argent est louable, elle pose un risque important pour la vie privée des citoyens.
Une telle loi peut ainsi ouvrir la voie à une surveillance et à une restriction de certaines libertés financières, tout en plaçant les citoyens qui adoptent les cryptomonnaies pour des raisons légitimes telles que la confidentialité ou la décentralisation des finances, sous la menace d’un traitement discriminatoire. Ce risque revêt un caractère encore plus préoccupant si l’on tient compte du fait que le gouvernement pourrait aussi, en théorie, surveiller et interdire des transactions opérées au moyen de critères suffisamment flous, menaçant alors d’éradiquer la liberté d’opération sur les marchés financiers.

La Monnaie Numérique et l'Affaiblissement des Banques Traditionnelles
L’instauration de l’euro numérique peut également nuire aux banques traditionnelles, si, à terme, la BCE devient l’unique émetteur de monnaie numérique et exclut les banques commerciales du processus de création monétaire. Ceci pourrait avoir pour conséquence de limiter les capacités des banques à prêter de la monnaie, à exercer leur activité et à mettre en jeu la solidité de la stabilité de l’ensemble du système financier.
Les citoyens pourraient également perdre une partie de leur autonomie financière. La BCE pourrait alors imposer des restrictions aux banques commerciales, limitant leur capacité à prêter, distribuer ou gérer des actifs, et tout cela sans aucune consultation démocratique. Ainsi, la mise en place d’un tel système pourrait réduire les droits des citoyens au profit d’institutions non élues qui pourraient décider sans consultation des éléments de la vie économique et sociale de ces derniers.
L'Euro Numérique : Une Mise en Garde contre les Dérives Autoritaires, la Surveillance et la Corruption
L’initiative de création d’une monnaie numérique par la Banque Centrale Européenne (BCE) suscite des enjeux de Libertés publiques, de souveraineté nationale, de protection des données personnelles. Si elle est promue par les institutions européennes comme une réforme moderne du système financier, elle fait également courir des risques concrets de dérives autoritaires, de surveillance généralisée et de manipulation des masses. Ancrées dans un retour, par l’analyse, à des événements historiques et à des scandales français, les conséquences d’un totalitarisme financier se révèlent désastreuses à long terme, et cette mainmise de la finance sur le politique a des raisons d’effrayer.
La BCE : Risques de Surveillance et de Contrôle Social
L’introduction de l’euro numérique renforcera ainsi nettement le contrôle financier de la BCE sur les citoyens européens. La perte de certaines régulations nationales permettra à la BCE de surveiller étroitement les transactions individuelles et commerciales. Cela pourrait conduire à un système de surveillance généralisée où toute divergence de consommation ou comportement financier pourrait être sanctionnée. L’individu pourrait ainsi se voir interdit ou limité d’accéder à certains biens ou services en fonction de son profil consommation, ce qui pourra directement influer sur ses choix de vie.
Tout ceci nous rappelle les aberrations dans le traitement de la pandémie de COVID-19 où tout était légitime sous couvert d’une prétendue protection sanitaire. Le contrôle des individus n’est pas affaire de finances, mais affaire de comportements.
Des produits tels que des sucreries ou des boissons alcoolisées pourraient alors être interdites d’achat pour les personnes diabétiques ou souffrant de pathologies sous couvert de la "santé publique" et de la gestion de l’accès à l’hôpital, une infantilisation « pour notre bien ». Les autorités pourraient imposer des règles visant à "protéger" les citoyens contre eux-mêmes, au détriment de leur liberté individuelle.
Les Dérives Politiques : Corruption, Mensonges et Manipulations
Il ne faut pas perdre de vue que l’Histoire récente de la France et de l’Europe est une suite de scandales politiques impliquant des élus au plus haut niveau, ayant contribué à créer la méfiance envers les institutions. Ainsi, l’affaire du sang contaminé a mis en lumière la façon dont les autorités françaises ont minimisé l’ampleur des risques sanitaires, contamination par VIH et hépatite C, liés à la transmission par des produits sanguins. Des hommes politiques comme Georgina Dufoix, ou Laurent Fabius, réhabilités par une justice à deux vitesses, et Edmond Hervé ont été mis en cause dans ce scandale où des milliers de patients ont été contaminés par la négligence d’un État irresponsable. Le traitement de la communication autour de l’incident a consisté à minimiser l’ampleur des risques, faisant payer un tribut élevé à ses victimes. Pourtant, en 2016, Laurent Fabius est devenu le Président du Conseil constitutionnel de France. Mais tout va bien.
D’un autre côté, les affaires de corruption frappant des personnalités politiques comme Jérôme Cahuzac et Nicolas Sarkozy établissent la profondeur du manque de transparence et d’intégrité des institutions françaises. La gestion des affaires publiques a été gangrenée par le manque de responsabilité.
Le cas de François Mitterrand et la dissimulation de son cancer de la prostate pendant plus de dix ans pose également un problème de transparence. La classe politique semble, dans certains cas, plus préoccupée par la préservation de son image et de ses intérêts que par la protection des citoyens. Ces scandales de corruption, témoignent d'un climat de cynisme et de non-respect des lois qui gouvernent les institutions publiques.
Les affaires des écoutes de l'Élysée montrent également comment l'État peut abuser de ses pouvoirs pour surveiller illégalement des personnalités politiques.
Entre avril 1995 et avril 2018, l'Observatoire SMACL des risques de la vie territoriale a recensé plus de 3 650 élus condamnés
Pour la mandature 2014-2020, 1 846 cas
Pour la mandature en cours, les estimations sont de 2 500 élus
Les Risques d'un Contrôle Centralisé Inspiré de la Chine
Un autre parallèle inquiétant peut être tracé avec le modèle chinois, où l'État exerce un contrôle total sur ses citoyens. La Chine a déjà mis en place un système de crédit social qui permet de surveiller et de contrôler chaque aspect de la vie de ses citoyens, y compris leurs habitudes de consommation et leurs transactions financières. Si l'Euro numérique venait à être mis en œuvre de manière similaire, il pourrait permettre à des entités comme la BCE de contrôler chaque aspect des comportements financiers des citoyens européens.
Les Députés Français : Une Liste de Polémiques, de Drogue et de Corruption
La surveillance croissante que nous observons comporte une dimension politique notable, notamment en raison de l'implication de certains élus français dans des affaires liées à la drogue ou à des comportements répréhensibles. Prenons l’exemple de Louis Boyard, député, qui se vante ouvertement de la vente et de la consommation de drogue, par « obligation », que font les milliers d’étudiants en difficultés ? Ils ne dealent pas ! ils travaillent.
De même, Andy Kerbrat a été interpellé à Paris le 17 octobre 2024 avec en sa possession 1,35 gramme de drogue synthétique, on ne parle pas de drogue « douce », financé avec des indemnités parlementaires, ce qui signifie, en fin de compte, nos impôts ! La maire d'Avallon, Jamilah Habsaoui, mise en examen après que 70 kg de cannabis ont été découverts chez elle, a repris ses fonctions, ou est la justice ? Si jamais vous ou moi avions 70kgs de cannabis à notre domicile, je ne suis pas certain que cela se passe de la même manière ?
Malgré la gravité de ces situations, celles-ci sont rarement médiatisées à travers des procès ou des sanctions officielles. Cela soulève une interrogation : comment peut-on faire confiance à un système capable de contrôler nos finances tout en tolérant des élus dont le comportement suscite des doutes, et cela sans véritables conséquences ?
Les scandales de corruption et de détournement au sein des instances politiques sont nombreux. Tous ces faits témoignent d'un système qui semble éloigné des idéaux de transparence et de justice qu'il prétend défendre.
Le Traité de Lisbonne : Une Europe qui Passe au-dessus de la Volonté Populaire
Il est également essentiel de rappeler la manière dont le Traité de Lisbonne a été ratifié en 2007, après un rejet clair de la Constitution européenne par le peuple français en 2005. Ce traité a été ratifié « non » par un référendum, mais s’est transformé en « oui » par une procédure parlementaire « miraculeuse », un strict contournement de la volonté populaire. Cette situation a renforcé le sentiment que les décisions importantes pour l'avenir de la France et de l'Europe sont prises à huis clos, souvent loin de la démocratie, des préoccupations et des attentes des citoyens.
Les tendances observées ces dernières années en France
Plusieurs risques inquiétants pour les libertés individuelles et la démocratie peuvent être soulignés :
1. La gestion et la répression du mouvement des Gilets jaunes a marqué un tournant dans la gestion des manifestations. On constate une augmentation des arrestations préventives, oui préventives ! Cf. ce qui était de la sciences fiction dans le film Minority Report !
2. L'usage excessif de la force et des poursuites judiciaires contre des manifestants pacifiques. Cette tendance pourrait s'accentuer, menaçant gravement le droit.
3. L'adoption de lois sécuritaires, comme celle sur la vidéosurveillance algorithmique pour les Jeux Olympiques 2024, ouvre la voie à une surveillance accrue des citoyens. Le risque est que ces mesures, initialement temporaires, deviennent permanentes, portant atteinte à la vie privée. La prolongation de l'utilisation de la vidéosurveillance algorithmique au-delà de l'expérimentation prévue jusqu'au 31 mars 2025 n'a pas été officiellement validée. Initialement mise en place pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s'est déclaré favorable à sa continuation, soulignant un bilan « positif » ! Qui veut parier avec moi qu’elle sera maintenue, en pleine nuit, par l’Assemblée nationale et avec seulement 15 élus présents ?
4. Manipulation de l'opinion publique au travers des médias, qui à force de répétition arrivent à convaincre le petit peuple ! La répétition entraine l’apprentissage, Piaget !
5. Atteintes aux libertés individuelles : Les mesures prises pendant la crise du Covid-19, comme la passe sanitaire, ont montré la facilité avec laquelle certains droits peuvent être suspendus. Le risque est que de telles restrictions deviennent la norme plutôt que l'exception.
6. La fermeture de chaînes de télévision et les menaces sur les subventions d'associations de défense des droits humains illustrent un risque croissant de limitation du pluralisme médiatique et de la liberté d'expression. Personnellement j’appelle ça le contrôle de l'information.
L'accumulation de ces mesures restrictives pourrait conduire à une normalisation progressive de pratiques autoritaires, érodant l'État de droit et les fondements démocratiques de la société française. Ces tendances, si elles se poursuivent, pourraient mener à un affaiblissement significatif des libertés individuelles et collectives en France, sous couvert de sécurité et d'ordre public. Il est crucial de rester vigilant et de défendre activement les principes démocratiques pour éviter une telle dérive.
A titre d’exemple, le nazisme n’est pas subitement apparu en 1939 ! Mais dès 1920 en tant que mouvement politique structuré, pour sournoisement prendre le pouvoir en 1933 et à force de suppressions insidieuses, de dissimulations, de mesures liberticides et de propagandes, le peuple à finalement trouver que tout était normal !
Conclusion : Un Avenir Incertain et Des Dérives à Prévoir
Le projet de monnaie numérique de la BCE, lorsqu'il est mis en perspective avec les scandales de corruption, les manipulations politiques, et les abus de pouvoir observés dans l'histoire récente, révèle les dangers d’un contrôle financier et social de plus en plus centralisé. Le projet de loi "Narcotrafic", l'intégration européenne, les dérives autoritaires et les scandales de corruption montrent que le système actuel laisse souvent peu de place à la transparence, à la liberté individuelle et à la démocratie.
À l'heure où l’État et des institutions comme la BCE semblent vouloir exercer un pouvoir toujours plus fort, il est plus important que jamais de rester vigilant, de défendre nos libertés et d'exiger des comptes de ceux qui détiennent le pouvoir.
Gauche, droite, centre, extrême, tout est contaminé. La censure a toujours été aux origines de la fin d'un système !
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